jeudi 11 septembre 2014

Mais où va le monde, mon pauv' monsieur…

… Si les rares personnes pour qui le français n'est pas encore devenu une langue étrangère perdent leur peu d'espace de cerveau et de temps sainement productif à lire les billevesées d'un  anonyme abruti encore plus bête qu'elles ?

Ben la réponse est contenue dans la question, bien évidemment : vers une fin inéluctable et catastrophique avec plein d'effets spéciaux à couper le souffle dans des gerbes d'explosions hollywoodiennes sauf qu'à la fin aucun héros ne viendra pour agiter langoureusement son extrémité rose dans le trou humide d'un autre mammifère bipède sur fond de soleil couchant et violoneux (je parle ici du baiser final avec la langue dans toute bonne production cinématographique américaine à 500 millions, et non pas d'un quelconque DVD pirate narrant les merveilleuses aventures d'Olga la tigresse de sibérie et de Rocco Sifredi… ah, mais c'est qu'on a l'esprit aussi mal tourné et cochon que le mien ma parole !). On devrait avoir néanmoins une paire de millions d'années devant nous d'après les astronomes avant de périr en faisant "raaaargll", ce qui nous laisse au moins le temps d'aller en griller une dernière, allez…

Ceci posé, au vu des dernières nouvelles, titres de journaux et rapports divers qui fleurissent à travers la planète, on ne peut s'empêcher de penser que le temps file à une vitesse pas croyable et que noooon pas possible !? Il est déjà fin du monde moins cinq ? Merde alors ! Et moi qui n'ai même pas lavé mon pyjama en pilou…

En, fait, le monde, il va comme il peut mais surtout mal et cette remarque en amène une autre : à combien peut-on raisonnablement estimer le nombre de pervers déments sadiques et de fous furieux mégalomanes sur la planète ?

D'après Rousseau, une poignée mais ceux-ci sont faciles à repérer vu qu'ils dirigent les banques et les nations ou portent un uniforme.
D'après Voltaire, 7 milliards.

Sans vouloir donner dans un pessimisme exacerbé (Définition d'un pessimiste : optimiste qui a de l'expérience…), je serais assez de l'avis du père Arouet dit Voltaire : pour peu qu'on nous en laisse la possibilité et surtout que l'on nous assure de la totale impunité des actes perpétrés, je ne doute pas qu'un certain nombre d'entre nous feraient largement aussi bien qu'un Staline, Hitler ou Pol Pot car les records c'est fait pour être battu.
Mais si, disons, on offrait à chaque individu sur terre la possibilité, soit de voir son voisin mourir dans les plus atroces souffrances et la misère la plus noire, soit la possibilité pour tout le monde de vivre tranquillou dans son coin avec ce qu'il faut de nourriture pour soi et les siens et une dose de confort permettant de rendre la vie supportable, je parie que la réponse serait dans 99% des cas "vivre tranquille et que tout le monde puisse faire de même".

Tous les problèmes viennent du 1% qui reste, dont l'objectif n'est pas tant de vivre peinard, longuement et confortablement que de faire chier un maximum tous les autres en attendant le bouquet final.

Soif de pouvoir, de richesse, de reconnaissance… Ce 1% là pourrit la vie des 99% restants. Comment faire pour faire en sorte que cette infime minorité cesse de nuire ? Comment les identifier ? Il y a bien sûr eu quelques tentatives au cours de l'histoire pour essayer de les distinguer par le port d'uniformes rayés avant de les éliminer mais outre le fait que contrairement au doryphore les juifs peuvent porter plainte à la lecture de ces lignes, il faut bien avouer que les assertions concernant un quelconque complot judéo-crypto-maçonnique de conquête du monde relèvent du pur délire et du portnawak le plus intégral.
Et attribuer aux seuls juifs un plan de conquête du monde, c'est leur attribuer beaucoup de mérite et d'ambition injustement : que je sache, c'est pas les fils de David qui sont allés massacrer les incas par millions, ont organisé la traite négrière ou décimé les indiens d'amérique par paquets de mille, voire sont allés se taper quelques ratonnades médiévales en uniforme de croisés - en massacrant juifs et chrétiens orthodoxes au passage, tiens - à l'époque de la splendeur et du rayonnement culturel d'une civilisation musulmane héritière de la civilisation grecque…
Concernant les plans de conquête du monde et de domination sans partage avec mise en esclavage des populations, il me semble que toutes les nations dites civilisées et occidentales ont un certain savoir-faire en la matière, si on en croit les livres d'histoire, voire sont carrément des spécialistes hautement qualifiées.

Non, sérieusement, le 1% fautif, faut le chercher ailleurs que chez les juifs pour une fois (en plus j'adore la carpe farcie, les falafels et les bagels. Et je me refuse à croire qu'un peuple qui invente l'humour juif puisse être un mauvais peuple).

En fait, le 1%, c'est vous.
Ou moi.
Selon les circonstances.

Posez-vous la question : si vous aviez un pouvoir incommensurable et l'assurance absolue que vos actions, même les plus mauvaises, ne seront JAMAIS sanctionnées par aucun gendarme… Que vous êtes totalement et définitivement au-dessus de la loi des hommes… Que RIEN ne peut vous atteindre et que PERSONNE ne viendra jamais vous faire la morale pour le gros caca que vous avez fait au milieu du salon ou le million de morts que vous avez fait en Irak.
Même si vous êtes À PRIORI quelqu'un de bien… De gentil au départ… L'idée de foutre un peu le bordel dans la fourmilière, juste pour voir comment ça fait, juste pour les voir grouiller en panique, d'arracher les ailes de la mouche pour voir si elle peut encore voler… Ça ne vous effleurerait jamais l'esprit ?
Mmmh?

J'ai bien peur que ce fameux 1% fouteur de bordel ne soit que fruit de l'ennui.
L'ennui incommensurable d'une poignée de tout-petits (ou de gâteux séniles) à la puissance incommensurable, qui fout un bâton enflammé dans la fourmilière pour voir les insectes que nous sommes grouiller en nappes désespérées à la recherche d'une solution qui n'existe pas, qui n'existera jamais, parce que des maîtres du monde, il y en aura toujours et jamais plus d'une poignée, qui tous se connaissent et organisent le grand bordel ambiant car il n'y a que dans la ruine, la misère, la guerre et le chaos des nations les plus faibles que peuvent prospérer les empires et s'assouvir pleinement les plus horribles pulsions que peut contenir un esprit humain.
Tel les anciens empereurs de Rome au temps de sa gloire, ces quelques individus organisent la misère et la ruine des autres, de toute l'humanité, pour asseoir leur pouvoir et avoir la certitude que LEUR paix soit préservée à jamais.
La Pax Romana n'est qu'un mensonge. La seule paix que l'empire romain ait connu, c'était le silence des tombeaux.

Tiens… une autre idée de billet ça… Le parallèle entre l'empire romain et nos civilisations… Riche d'enseignements.

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