lundi 30 décembre 2013

Bonne année, mon cul !…

Bonne année, mon cul !… Et toutes ces sortes de choses…

Or donc, mes biens chers frères zet sœurs, nous voici de retour dans la navrante période qui suit le balthazar religieux où tout un chacun fait taire momentanément les commentaires acerbes et les noms d'oiseaux qu'on réserve aux autres membres de sa famille, pour englober les immondes cadeaux made in china qui bouffent des piles et tombent en panne le premier soir du réveillon de soi-disant bons sentiments pour le sous-produit raté de copulations qui ne l'étaient pas moins (je parle ici de ce que les médias qualifient de nos "chères petites têtes blondes", malheureuses mais consentantes victimes du matraquage publicitaire qui me fait survivre aussi)…

Période bénie que celle des fêtes, où, pour une somme modique avoisinant à peine le PIB annuel d'un village africain de 200 personnes, tout un chacun dans ce pays peut profiter pleinement des produits frelatés d'une saine mondialisation, entre les huîtres Guatémaltèques et le foie gras Azerbaïdjanais, et se gradoubler l'intérieur en rotant sa bûche de Noël dans la paix du juste, tout en prenant la saine résolution pour la nouvelle année de ne pas reprendre de fruits de mers en promo, de faire du sport, d'arrêter de fumer et de sauver le monde comme nous le faisons tous chaque année, mais malheureusement, nos proches ayant une passion immodérée pour la cravate moche ou le gadget à la con plutôt que pour les super-pouvoirs, on a jamais la chance de recevoir une araignée radioactive ou des yeux qui lancent des rayons laser à Noël…
C'est profondément injuste.
Moi, j'ai offert une tablette tactile à ma fille, à Noël. Elle en rêvait.
Elle l'a eue.

Personnellement, j'ai toujours rêvé d'avoir une armure d'iron-man ou au minimum le pouvoir de me transformer en Hulk quand je suis en rogne (très, très utile au guichet de n'importe quelle administration française, comme super-pouvoir).
Eh ben cette année encore, j'ai eu un cendrier en rotin et un collier de nouilles raté avec amour comme on peut en trouver en promo à Pier Import.
C'est pô juste (je me suis d'ailleurs à ce sujet toujours posé une question existentielle qui, si elle m'empêche assez rarement de dormir, ne laisse pas de faire naître une douloureuse incertitude dans mes grands yeux myopes lorsqu'ils se tournent vers les la voûte céleste lors de ces nuits étoilées que seul le bonhomme hiver produit : cette chaîne de magasins ayant pour habitude de vendre, à des tarifs sardanapalesques, d'immondes artefacts en provenance directe de pays où l'homme blanc peut se livrer, sans les injustes contraintes de lois visant à assurer au labeur de chacun une rétribution qui lui permette de survivre péniblement, à ses péchés mignons que sont le fait de faire suer le burnous et de piller sans vergogne avec cette joie d'enfant qui le caractérise les ressources naturelles des pays producteurs de merdes à deux euros - j'entends par là l'ensemble des endroits où le salaire moyen est inférieur au prix d'un Iphone 5, ce qui nous laisse une certaine marge -, si Pier Import, donc, nous inonde d'objets tous plus moches les uns que les autres en provenance de ces pays, existe-t-il dans ces mêmes pays producteurs des magasins Pier Import vendant nos propres merdes artisanales aux locaux à des tarifs prohibitifs ? Ah… J'sais pas pourquoi, mais j'imagine assez mal un Pachtoune moyen s'extasiant devant un authentique sabot breton ou un béret basque taillé dans la masse…).


Alors j'use donc du seul pouvoir que j'ai en ma possession, ayant été mordu par un octet radioactif : je dis au monde entier (7 milliards d'individus à ce jour, quand même… et pendant que vous lisez ces conneries au lieu de baiser, les chinois viennent de nous faire encore 34 ouvriers d'usine), pour cette nouvelle année…

Bonne année, mon cul !
Je vous souhaite si possible, à vous et à tous ceux que vous connaissez, d'échapper aux calamités qui ne manqueront pas de pleuvoir au cours de cette année et des suivantes sur vous, sur moi, sur tout le monde, mais soyons franc surtout sur vous ou sur quelqu'un d'autre car je ne suis pas moins égoïste que vous qui me lisez, ce qui fait potentiellement 220 millions de personnes selon wikipedia mais me paraît d'un optimisme forcené quand au nombre de francophones dans le monde et surtout au niveau de la langue française enseignée dans ce pays…Allez, soyons réaliste, ce blog sera lu - et surtout compris - par 12 personnes maxi…

Et pour le même prix ms'ieurs dames, le grand marabout pépère vous livre ses prédictions en direct live que vous pourrez consulter ici-même l'année prochaine, si la 18ème fin du monde n'a pas encore eu lieu (l'année dernière, année du mexique oblige, le calendrier aztèque était mis à contribution. Cette année, c'est le Vietnam, le pays de l'année. Allez, amis Vietnamiens, vous avez bien vous aussi quelques prédictions apocalyptiques, calendriers à la con, ou prophète avec des blagues carambar à la mords-moi-le-Nostradamus sous le coude !? Mmmh? Z'allez quand même pas faire moins bien qu'une poignée de peones tropicaux bordel ! Allez ! Ksss Ksss ! Pondez nous une fin du monde alambiquée et bien douloureuse, un supplice comme seule l'Asie sait en inventer, avec des petits bouts de bois sous les ongles pour tout le monde à la fin !) :

- Il y aura des guerres. Beaucoup. En Afrique. Et en Orient aussi.
- Il y aura des morts. Beaucoup.
- Le PSG se prendra de belles branlées. Beaucoup.
- La france perdra des emplois et on s'inquiètera. Beaucoup.
- Il y aura des augmentations de taxes et d'impôts en France. Là, j'ai même pas besoin d'ajouter d'adjectif qualificatif, ce qui prouve que toi aussi, tu as un don de voyance exceptionnel.
- Il y aura des maladies. Pas mal également.
- Il y aura des maladies honteuses. Beaucoup.
- Il y aura des indigestions. Beaucoup aussi.
- Vous aurez un bouton qui gratte, là…
- Le monde ira cahin-caha, de catastrophe en crise, jusqu'au bouquet final, et vous regarderez ces prédictions en vous disant qu'après tout ça vaut largement les analyses pointues des spécialistes en blouse blanche ou en costard cravate qui viennent faire les pitres dans les journaux ou la télé mais vous divertiront certainement moins que moi en mentant beaucoup plus…

mardi 16 juillet 2013

Le plain-pied de l'orée à l'aube du deuxième millénaire…

Le plain-pied de l'orée à l'aube du deuxième millénaire

(vous l'orée voulu…)

 

Pour reprendre un de ces aphorismes cinglants qu'affectionnent les journalistes car dans le journalisme on aime bien savourer sa formule toute faite à l'ombre des platanes millénaires, pépère il est enfin rentré de plain-pied dans le vingt-et-unième siècle et publie un blog, comme les millions, que dis-je, les milliards de médiocres qui n'ayant rien à dire tiennent à le faire savoir haut et fort, jetant leur nullité crasse et leurs opinions qui n'intéressent qu'eux-mêmes et leur collègue de bureau à la face ébahie d'un monde qui n'en demandait pas tant.

 

Vous me direz : "Mais si ce crétin n'est pas content de venir exhiber sa bistouquette en notre compagnie, qu'il rentre sous sa grosse pierre et cesse de rajouter des lignes au grand CV de la bêtise humaine, déjà fort chargé au demeurant, que constitue le wouèbe !".
Ce à quoi je vous répondrais que non mais dites donc, on a pas gardé les octets ensemble et que viens par là si t'es un homme, et par là si t'es une femme.

Moi, j'ai une excuse en béton armé. C'est pas que je ne veuille point montrer mes fesses en public : comme tout bon publicitaire, j'ai comme une tendance à l'exhibitionnisme et mon travail m'a jusqu'à présent permis de joindre l'utile à l'agréable et de vivre sainement d'une passion pour l'exhibition qui en d'autres circonstances m'aurait conduit à investir le produit d'une honnête rapine quotidienne dans les imperméables XXL, les chapeaux mous, les confiseries et un bon avocat.

Non, si je suis là aujourd'hui devant vous, ms'ieurs-dames, c'est pô ma faute.
Outre une enfance horriblement malheureuse digne de figurer en tête d'affiche de n'importe quelle émission de télé-réalité, une hérédité chargée et un physique à figurer dans une baraque de monstres chez Barnum, je ne suis là que forcé et contraint.