mardi 16 juillet 2013

Le plain-pied de l'orée à l'aube du deuxième millénaire…

Le plain-pied de l'orée à l'aube du deuxième millénaire

(vous l'orée voulu…)

 

Pour reprendre un de ces aphorismes cinglants qu'affectionnent les journalistes car dans le journalisme on aime bien savourer sa formule toute faite à l'ombre des platanes millénaires, pépère il est enfin rentré de plain-pied dans le vingt-et-unième siècle et publie un blog, comme les millions, que dis-je, les milliards de médiocres qui n'ayant rien à dire tiennent à le faire savoir haut et fort, jetant leur nullité crasse et leurs opinions qui n'intéressent qu'eux-mêmes et leur collègue de bureau à la face ébahie d'un monde qui n'en demandait pas tant.

 

Vous me direz : "Mais si ce crétin n'est pas content de venir exhiber sa bistouquette en notre compagnie, qu'il rentre sous sa grosse pierre et cesse de rajouter des lignes au grand CV de la bêtise humaine, déjà fort chargé au demeurant, que constitue le wouèbe !".
Ce à quoi je vous répondrais que non mais dites donc, on a pas gardé les octets ensemble et que viens par là si t'es un homme, et par là si t'es une femme.

Moi, j'ai une excuse en béton armé. C'est pas que je ne veuille point montrer mes fesses en public : comme tout bon publicitaire, j'ai comme une tendance à l'exhibitionnisme et mon travail m'a jusqu'à présent permis de joindre l'utile à l'agréable et de vivre sainement d'une passion pour l'exhibition qui en d'autres circonstances m'aurait conduit à investir le produit d'une honnête rapine quotidienne dans les imperméables XXL, les chapeaux mous, les confiseries et un bon avocat.

Non, si je suis là aujourd'hui devant vous, ms'ieurs-dames, c'est pô ma faute.
Outre une enfance horriblement malheureuse digne de figurer en tête d'affiche de n'importe quelle émission de télé-réalité, une hérédité chargée et un physique à figurer dans une baraque de monstres chez Barnum, je ne suis là que forcé et contraint.